Lors du workshop EPE, la semaine du 17 au 21 avril 2025, nous avons collectés des médias qui résonnaient avec nous. Etant intéressées par l'illustration et la couleur, nous nous sommes concentrées sur les comics expérimentaux disponibles dans la banque de données ubu.web. Nous en avons alors fait des captures d'écrans détaillées et avons remarqué des similitudes dans nos choix.
Des planches sortant de l'ordinaire par leurs compositions, des illustrations crus, des bulles de textes intrigantes. Parmi une première sélection de 400 images, nous avons donc gardé 140 captures d'écrans répartis en six catégories : les textes, les fonds, les personnages, les zooms de partie du corps, les objets et les ornements.
De là nous ait venus l'idée de réaliser nos planches de comics à partir de ces extraits. Nous avons donc imprimées, découpées et organisées dans une planche nos images. L'idée de pouvoir observer les nouvelles narrations qui se créent par la superposition de ces images nous a inspiré à lancer notre projet sous le nom de DIVA.
Lors de ma promenade dans les rues de Paris, proche de la gare Saint-Lazare, je me suis retrouvée dans une rue remplie de sexshop et de club. Un, orné d'un énorme panneau LED d'une femme aguicheuse, portait le nom de Diva. La ressemblance de la représentation de la femme dans le milieu du sexe et de notre projet était notable. Par exemple dans le comics 'La historieta en el (Faulduo) mundo moderno' de Un Faulduo, une femme est dépictée en pleins champs de bataille en tenue de soirée, dans une position attirante. Dans le livre 'Polyepoxy' de Bernard Jouberte, qui a compilé dans son livre des femmes (presque tout le temps) nue et dessinée dans la même position semi allongée. Cette représentation du corps de la femme, à la fois trop sexuelle ou trop religieux, comme dans 'Methode Bernadette' de Laurent Bruel & soeurs Bernadette, vient toujours requestionner son corps, dicter la manière dont une femme doit se comporter, s'habiller, parler, agir… En sortant les images de leurs contextes et en les superposant les unes aux autres, nous avons voulu questionner ces représentations obsolètes, voir si leurs utilités est vraiment notable, ou si leurs présence n'est qu'un bonbon pour le regard et un moyen d'assouvir une position d'infériorité et d'objet. Etant nous mêmes un groupe de femmes aux croyances distinctes, nous venons apporter notre regard féministe sur ces oeuvres récentes et requestionner le regard de la société sur le corps de la femme.
Pourquoi DIVA ?
Lors de ma promenade dans les rues de Paris, proche de la gare Saint-Lazare, je me suis retrouvée dans une rue remplie de sexshop et de club. Un, orné d'un énorme panneau LED d'une femme aguicheuse, portait le nom de Diva. La ressemblance de la représentation de la femme dans le milieu du sexe et de notre projet était notable. Par exemple dans le comics 'La historieta en el (Faulduo) mundo moderno' de Un Faulduo, une femme est dépictée en pleins champs de bataille en tenue de soirée, dans une position attirante. Dans le livre 'Polyepoxy' de Bernard Jouberte, qui a compilé dans son livre des femmes (presque tout le temps) nue et dessinée dans la même position semi allongée. Cette représentation du corps de la femme, à la fois trop sexuelle ou trop religieux, comme dans 'Methode Bernadette' de Laurent Bruel & soeurs Bernadette, vient toujours requestionner son corps, dicter la manière dont une femme doit se comporter, s'habiller, parler, agir… En sortant les images de leurs contextes et en les superposant les unes aux autres, nous avons voulu questionner ces représentations obsolètes, voir si leurs utilités est vraiment notable, ou si leurs présence n'est qu'un bonbon pour le regard et un moyen d'assouvir une position d'infériorité et d'objet. Etant nous mêmes un groupe de femmes aux croyances distinctes, nous venons apporter notre regard féministe sur ces oeuvres récentes et requestionner le regard de la société sur le corps de la femme.